Quelques écueils lors du passage au numérique de la documentation

Le Barreau de Paris organise cette semaine une journée du Numérique pour les avocats. L’occasion de revenir sur le passage du papier au numérique dans les cabinets, particulièrement sur les difficultés que cela peut poser.

Si la plupart des éditeurs proposent des supports numériques, bases de données ou logiciels, quelques manques apparaissent à l’usage :

  • Peu de parutions ont bénéficié d’une numérisation antérieure à 2005, or en contentieux notamment, l’accès à des doctrines et jurisprudences anciennes est important,
  • Des collections entières de monographies ne sont toujours pas commercialisées sous une forme électronique,
  • Seule une partie des notes et références citées dans les études en ligne est en lien profond.

Au-delà de ces carences dans le maillage documentaire juridique, il existe aussi un vide dans le remplacement du papier par le numérique :

que devient la documentation payée lors d’abonnements Internet lorsque l’on résilie celle-ci ? Contrairement au papier, il ne reste rien après la résiliation. Seule une contractualisation particulière peut en partie résoudre ce problème.

Enfin l’aspect technique : Il faut bien choisir son mode de connexion (reconnaissance IP, identifiants nomades, identifiants personnalisés), et vérifier les compatibilités de vos outils informatiques avec votre abonnement (quels navigateurs sont optimisés pour bénéficier des fonctionnalités, lecture en mono ou multi-supports ?). Par exemple si vous voyagez beaucoup, il vaut mieux des identifiants nomades et pouvoir accéder à votre documentation avec différents supports.

Pour bien gérer ce passage obligé, surtout depuis le développement du télétravail, n’hésitez pas à faire appel à ExtraDoc. Son expertise vous aidera à bien contractualiser, vous accompagnera dans vos choix documentaires et vous permettra de palier aux manquements dans les documentations électroniques.

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